Pascal Chevrette – professeur de français et de littérature

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  • Pascal Chevrette – professeur de français et de littérature
  • Édition: 2022 à 2024

Pourquoi avez-vous fait le choix de vous engager dans un projet international avec vos étudiants?

J’ai le souci d’éveiller chez les étudiant.e.s une conscience du territoire laurentien et québécois, ainsi que des écosystèmes dans lesquels ils habitent. Et cela, à travers la littérature, qui elle-même nous fait voyager. Je m’engage dans ce projet de mobilité parce que je sens que c’est une manière forte d’apprendre, sur le terrain, sur les rives d’un grand fleuve de la planète. Je crois aussi que c’est une façon de préparer l’avenir en misant sur la capacité des jeunes de réfléchir aux enjeux de leur société et sur leur manière renouvelée de voir le monde qui les entoure.

Si vous deviez choisir trois mots pour décrire le projet Parcours Laurentien?

Fleuve du monde.

Qu’aimeriez-vous que les étudiants retiennent de leurs parcours?

Qu’ils comprennent à quel point le fleuve Saint-Laurent a été structurant dans l’histoire de la société québécoise, qu’il l’est encore aujourd’hui et qu’il le sera encore dans l’avenir. Je veux aussi qu’ils se souviennent de nombreux paysages. Des paysages qui soient inspirants, évocateurs, fondateurs pour elles, pour eux. Des paysages riverains, urbains, ruraux, maritimes, qui puissent stimuler leur sentiment d’appartenance pour ce coin d’Amérique que nous habitons.

Avez-vous des conseils à donner aux étudiants qui souhaitent s’inscrire dans une aventure de mobilité ?

Je conseille à ces étudiant.e.s intéressé.e.s de comprendre qu’il n’y a pas de meilleure manière et de point de départ pour connaitre l’état de la planète que de connaître et d’explorer d’abord le territoire sur lequel on habite, on vit. Aussi, qu’ils soient curieux, qu’ils aient l’esprit voyageur ! Enfin, qu’ils aient l’audace de se joindre à un groupe formidable qui se permettra d’explorer les rives du Saint-Laurent comme jamais auparavant, en vrai, d’une halte à l’autre, et dans les livres aussi, pour en faire un grand objet de connaissance, pour ancrer leurs connaissances, comme l’écrivait le poète et cinéaste Pierre Perrault.

 

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