Témoignage de Marie-Ève Beausoleil

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  • Marie-Ève Beausoleil
  • Programme(s): Arts lettres et communication : Littérature
  • Nom du/des projet(s): Voyage d’études en Histoire 2024
  • Édition: 2004
  • Professeur(s) responsable(s): Viviane Gauthier et Boris Déry

Avez-vous un souvenir ou une anecdote de votre expérience internationale que vous aimeriez nous raconter?

Ce voyage a été ponctué de tant de moments extraordinaires : couchers de soleil sur la mer Égée, instants de grâce devant une toile de Botticelli, compétition sportive sur les hauteurs de Delphes, déambulations parisiennes… Je me rappelle que vers la fin de notre périple, pendant un déplacement en autocar, plusieurs d’entre nous ont tour à tour exprimé spontanément ce que le voyage représentait pour eux. L’émotion et l’amitié qui nous unissait étaient palpables.

Pouvez-vous nous partager un apprentissage acquis à la suite de votre séjour de mobilité?

Le temps a fait son œuvre et j’ai oublié une grande partie des innombrables choses que nous avons apprises pendant nos visites. Et au fond, ce n’est pas ce qui compte. Avec le recul, je peux dire que cette expérience a aiguisé ma curiosité et ma capacité à m’émerveiller, et qu’il me reste toujours le même goût de la découverte. À tel point que j’ai fait un doctorat en histoire!

Votre voyage a-t-il permis de faire une rencontre significative?

Je chéris non seulement les amitiés forgées pendant le voyage, qu’elles aient perduré ou non, mais aussi la simple camaraderie qui s’est installée dans notre groupe. J’ai pu partager cette expérience avec une diversité de personnes, et c’est ce qui en fait la richesse.

Avec votre expérience, est-ce que vous auriez un conseil à donner aux futurs participants?

Le conseil évident est de dire : profitez-en ! Soyez attentifs et attentives aux autres, et à la beauté.

Votre périple a-t-il eu une retombée concrète dans votre vie?

Ce voyage a conforté mon choix d’aller étudier en histoire. Il y a sans doute un lien souterrain entre le moment où j’ai guidé la visite du palais de Versailles en 2004 et celui où, en 2013, je déchiffrais des manuscrits du XVIIIe siècle sous les plafonds peints de la Bibliothèque nationale de France, rue Richelieu, pour ma thèse de doctorat.

Voudriez-vous nous écrire quelques mots de votre parcours professionnel et personnel suite à votre passage au Collège Montmorency?

Après mes études au Collège Montmorency, j’ai étudié en histoire à l’Université de Montréal. J’ai fait un doctorat bidisciplinaire en histoire et lettres françaises, dans un programme de cotutelle entre l’Université de Montréal et l’Université de Lorraine. Ma thèse portait sur le problème de la célébrité dans la France des Lumières. Je travaille aujourd’hui comme traductrice dans une entreprise.

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